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Carlin

Carlin

Petit chien originaire de Chine, le carlin (Pug en anglais) séduit par sa bouille irrésistible et son côté espiègle. La devise de la race est « Multum in parvo », ce qui veut littéralement dire « beaucoup de substance dans un petit volume ». En effet, ce petit molossoïde présente un corps musclé et compact, affichant un poids élevé malgré son gabarit. Joueur, affectueux, sensible… Le carlin ne manque pas de qualités. Voici tout ce qu’il faut savoir sur ce chien.

Bon à savoir
  • Chien adapté à un propriétaire novice
  • Education basique requise
  • Apprécie les balades tranquilles
  • Apprécie de marcher une demi-heure par jour
  • Petit chien
  • Bave très peu
  • Nécessite d'être entretenu une fois par semaine
  • Race non hypoallergénique
  • Chien calme
  • Un chien de garde, qui aboie et alerte
  • Très amical avec les autres animaux
  • Un super chien de famille

Histoire et origine du carlin

Le carlin a derrière lui une histoire longue et particulière. Originaire de Chine, il aurait accompagné des marchands en Europe. Il se serait par la suite développé aux Pays-Bas avant le XVIe siècle. La race est inextricablement liée à la famille royale néerlandaise et à la maison d’Orange-Nassau. En effet, après la Glorieuse Révolution de 1689, Guillaume III est devenu roi d’Angleterre et le carlin l’a accompagné, devenant populaire au sein de la noblesse.

La race est devenue populaire auprès des souverains d’Europe au XIXe siècle. Des personnalités comme l’impératrice Joséphine, épouse de Napoléon, et la reine Victoria du Royaume-Uni possédaient des Carlins comme chiens de compagnie. Toutefois, la race était quelque peu différente à cette époque : le Carlin était plus haut sur pattes, son museau moins plat, et les rides sur sa tête n’étaient pas toujours présentes. C’est pendant la seconde moitié du XIXe siècle, avec l’arrivée en Europe d’une souche de Pékinois, que le Carlin a reçu les caractéristiques physiques qu’on lui connaît aujourd’hui.

Depuis, certains pays comme les Pays-Bas tendent à rendre à la race ses anciennes caractéristiques (museau plus long, yeux moins globuleux, pattes moins courtes) pour éviter les problèmes de santé. C’est ce qu’on appelle le Carlin rétro.

Caractère et éducation du Carlin

Malgré son expression boudeuse, le Carlin est un compagnon joyeux, agréable et sociable. Ce charmant petit chien a une forte personnalité. Les enfants comme les adultes l’adorent. Parfois très fier, il lui arrive également d’être farceur et de faire le pitre. Si vous lui consacrez suffisamment de temps, le Carlin sera un compagnon formidable. On le dit parfois « collant » en raison de sa tendance à suivre partout ceux qu’il aime.

Le Carlin est-il un chien calme ?

Le chiot Carlin est assez turbulent, aimant jouer et être au centre de l’attention. En grandissant, le Carlin s’apaise et devient un chien calme, qui aime faire la sieste auprès de son maître. Il se montre souvent très amical envers les inconnus et même les autres animaux. Par ailleurs, il aboie peu, ce qui en fait un piètre gardien. Cela vient du fait que ses ancêtres étaient des chiens de compagnie, et qu’ils n’ont jamais été dressés comme chiens de garde. Enfin, le Carlin n’est pas un chien destructeur, à condition qu’il soit suffisamment stimulé et qu’il ait l’attention de son maître.

Quel maître pour un Carlin ?

Le Carlin s’adapte à tous les profils de maîtres, et peut s’épanouir aussi bien en famille qu’avec une personne seule. Le maître doit cependant avoir beaucoup de temps à consacrer à son Carlin, car ce dernier ne supporte pas la solitude. Par ailleurs, ce chien convient aux personnes peu sportives ou aux personnes âgées, car il n’a pas besoin d’une forte activité physique. Cela ne signifie pas qu’il doit être sédentaire : le Carlin nécessite un minimum d’exercice pour son bien-être physique et mental. Il peut même s’adapter à un mode de vie actif s’il y est habitué suffisamment tôt.

Éducation du Carlin

Le Carlin a une réputation de chien têtu. Cela vient sans doute du fait que de nombreux propriétaires ne l’éduquent pas assez fermement dès son plus jeune âge. Le Carlin apprend vite, car il a le souci de faire plaisir à son maître. Ce dernier doit se montrer patient et surtout cohérent lors de l’éducation du chien. Il doit notamment récompenser les bons comportements et bannir toute forme de violence.

Le Carlin est un chien nain d’environ 25-33 cm, de type molossoïde. Il est carré, ramassé, musclé et étonnamment lourd, avec un poids situé entre 6,3 et 8,1 kg. Sa queue est courte, en tire-bouchon. Son poil est court, doux et brillant. Sa robe est argentée, abricot, fauve ou noire. La tête du Carlin est large, très caractéristique, avec un museau aplati, un masque noir, des yeux globuleux, et de petites oreilles tombantes. Les nombreux plis sur son visage lui donnent un air inquiet, bien qu’il soit en réalité joyeux.

L’espérance de vie du Carlin est comprise entre 12 et 15 ans. Les problèmes de santé spécifiques à la race sont principalement liés à sa face aplatie. Cette morphologie brachycéphale entraîne un rétrécissement des voies aériennes supérieures et des difficultés respiratoires. Il faut donc lui éviter la chaleur et les efforts trop intenses. Le Carlin est aussi sensible au froid et à l’humidité, car l’air n’a pas le temps de se réchauffer avant d’entrer dans ses poumons. En hiver, il est conseillé de lui faire porter un manteau. Le Carlin est également exposé aux problèmes oculaires en raison de ses yeux proéminents. Les affections les plus fréquentes sont l’ulcère cornéen, qui se développe par exemple lorsque la cornée est abîmée par une branche d’arbre, le distichiasis (croissance anormale des cils) ou encore la sécheresse oculaire. Le Carlin peut aussi souffrir de problèmes dermatologiques, en particulier la dermatite des plis cutanés sur la tête. Enfin, comme de nombreux petits chiens, il peut présenter une instabilité de la rotule, entraînant une luxation temporaire du genou.

Le Carlin est brachycéphale et prognathe (mâchoire inférieure plus avancée que la mâchoire supérieure), ce qui lui cause des difficultés pour manger. Il a donc besoin de croquettes adaptées, faciles à mastiquer, qui amélioreront sa digestion. Les chiens toy comme le Carlin ont un métabolisme rapide : ils brûlent beaucoup d’énergie et leur petit estomac les oblige à manger souvent, par petites quantités. Un aliment équilibré pour très petit chien doit contenir tous les nutriments indispensables en quantités appropriées. Nourrissez votre Carlin à heures fixes, de préférence deux fois par jour. Le poids en croquettes varie entre 85 g et 110 g, selon le niveau d’activité du chien. Le Carlin a tendance au surpoids. Il est donc essentiel de respecter les quantités recommandées et de lui permettre de se dépenser.

Le poil du Carlin est court et lisse. Il nécessite peu d’entretien : un brossage hebdomadaire suffit. Cependant, les plis faciaux autour du nez, des yeux et des oreilles du Carlin doivent être inspectés et essuyés tous les jours. Inspectez également les yeux de votre chien toutes les semaines, et nettoyez les sécrétions éventuelles. Enfin, il est conseillé de brosser les dents du carlin chaque semaine afin de prévenir la formation de tartre. Il peut être aussi utile d’essuyer les coins de la bouche de l’animal lorsqu’il a bu ou mangé, afin d’éviter qu’il salisse la maison.

De nombreux propriétaires de Carlin font l’erreur de ne pas assez sortir leur chien, croyant qu’il est fragile et réticent à toute forme d’exercice. Cela entraîne souvent des problèmes d’obésité. En réalité, le Carlin, comme tous les chiens, a besoin de se dépenser. Il peut même être très actif, à condition d’y avoir été incité suffisamment tôt. Offrez-lui des promenades d’au moins 30 minutes par jour, mais aussi des jeux pour le stimuler. Pour éviter de l’épuiser, faites-le courir dans le cadre de l’agility plutôt que de lui faire pratiquer le canicross. Par ailleurs, évitez de le promener quand il fait chaud ou même de le mettre dans la voiture quand il y a du soleil, car cela aggrave ses difficultés respiratoires.

Si vous souhaitez adopter un Carlin, vous avez plusieurs options à considérer. La première consiste à passer par des particuliers, où vous pouvez trouver des annonces publiées régulièrement sur des sites d’adoption. Vous pouvez aussi passer par un refuge. Vous donnerez une seconde chance à un animal qui a peut-être connu des difficultés dans sa vie. Les refuges effectuent généralement des évaluations comportementales et médicales pour s’assurer que les animaux sont en bonne santé et adaptés à une adoption responsable.

Une autre option est de passer par un éleveur. Dans ce cas, un Carlin vous coûtera entre 1 500 et 2 000 euros. Certains individus sont plus chers en raison de leurs caractéristiques physiques, par exemple la queue à deux boucles. Cependant, il est crucial de faire des recherches approfondies sur l’élevage avant de prendre une décision. Assurez-vous qu’il s’agit d’un élevage sérieux et responsable. Optez de préférence pour un Carlin inscrit au LOF. L’éleveur doit notamment vous garantir que le chiot n’est pas porteur de maladies génétiques. Quelle que soit l’option que vous choisissez, il est essentiel de prendre le temps de réfléchir avant d’adopter un Carlin. L’adoption d’un animal implique de grandes responsabilités. Vous devez être prêt à consacrer du temps, de l’énergie et des ressources pour prendre soin de votre nouvel animal de compagnie. Gardez à l’esprit qu’un chien vous coûtera une certaine somme en alimentation, en entretien et en soins vétérinaires.

S’il a été socialisé convenablement, le Carlin est un compagnon idéal pour les enfants, car il adore les accompagner dans leurs jeux. Véritable petit clown, il ne se lassera pas de les faire rire. Par ailleurs, sa petite taille limite le danger. Toutefois, apprenez aux enfants à respecter le chien en ne le traitant pas comme un jouet. Veillez toujours à surveiller les interactions entre le chien et les jeunes enfants.

Carlin assis sur la route de campagne
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